5 étapes pour se libérer d’une mère qui vous rabaisse en permanence

Publié le
Par Laurent

Vous souffrez des critiques incessantes de votre mère ? Ses paroles blessantes sapent votre confiance en vous depuis l’enfance ? Vous n’êtes pas seul·e ! Grandir avec une mère dévalorisante laisse des traces : sentiment d’infériorité, anxiété, relations compliquées… Mais rassurez-vous, vous pouvez vous en sortir et reprendre votre vie en main. Voici 5 étapes clés pour se libérer de l’emprise d’une mère toxique.

1. Comprendre ce qui motive les comportements toxiques d’une mère

Les blessures émotionnelles non guéries de la mère

Derrière les mots qui blessent se cache souvent une grande souffrance. Votre mère a probablement elle-même grandi dans un environnement peu sécurisant, sans recevoir l’amour inconditionnel dont tout enfant a besoin. Ses carences affectives non résolues rejaillissent inconsciemment sur vous. Comprendre cela vous aidera à ne pas prendre ses attaques personnellement.

Trouble de la personnalité ou narcissisme maternel

Certaines mères présentent des traits de personnalité narcissique ou borderline. Elles projettent leurs insécurités et leur mal-être sur leur entourage, en particulier leurs enfants. Tout en cherchant à garder un contrôle émotionnel sur eux. Si c’est le cas de votre mère, sachez qu’elle aura beaucoup de mal à changer, malgré vos efforts.

Reproduction des schémas familiaux toxiques

« Tel père, tel fils », « Telle mère, telle fille »… Les schémas relationnels malsains se transmettent de génération en génération, inconsciemment. Votre mère reproduit ce qu’elle a connu petite. En prendre conscience vous évitera de perpétuer ce cycle avec vos propres enfants.

Peur de l’autonomie et de l’épanouissement de son enfant

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, certaines mères ont peur de voir leur enfant s’épanouir et devenir autonome ! Elles craignent inconsciemment d’être abandonnées ou de perdre leur emprise. D’où leurs tentatives de vous rabaisser lorsque vous réussissez.

2. Reconnaître qu’on n’y est pour rien et arrêter de chercher l’approbation

Affirmation de soi : « Je ne suis pas le problème »

Il est temps de réaliser que le problème ne vient pas de vous, mais de votre mère et de ses propres blessures. Vous n’avez pas à endosser la responsabilité de son mal-être ou à chercher coûte que coûte à lui plaire. Cessez de vous remettre en question à chaque remarque. Affirmez-vous : « Ses critiques appartiennent, je sais qui je suis et ce que je vaux. »

Faire le deuil de la mère bienveillante qu’on n’aura jamais

Aussi douloureux soit-il, il est important d’accepter que votre mère ne pourra jamais vous donner l’amour et l’approbation inconditionnels dont vous rêviez enfant – et dont vous avez besoin, même adulte. Faire le deuil de la mère idéale est un processus long et difficile, mais nécessaire pour votre guérison émotionnelle.

Cesser de vouloir changer sa mère et accepter la réalité

De même, vous devez renoncer à l’idée de pouvoir changer votre mère et « réparer » votre relation. Malgré tous vos efforts et votre bonne volonté, vous ne pourrez pas la rendre plus aimante et bienveillante. C’est à elle de faire ce travail sur elle-même, pas à vous. Concentrez votre énergie sur ce que vous pouvez maîtriser : vos propres pensées, émotions et actions.

3. Mettre des limites saines dans la relation avec sa mère

Identifier ses besoins relationnels et les exprimer calmement

Pour retrouver une relation apaisée avec votre mère, vous devez définir des limites saines. Écoutez-vous : de quoi avez-vous besoin pour vous sentir respecté·e et en sécurité émotionnelle en sa présence ? Moins de critiques ? Plus d’encouragements ? Des excuses lorsqu’elle va trop loin ? Exprimez-lui vos besoins avec calme et fermeté. Exemple : « Maman, j’ai besoin que tu cesses de critiquer mes choix de vie si tu veux qu’on continue à se voir. »

Refuser la culpabilisation et le chantage émotionnel

Ne vous laissez pas prendre au piège de la culpabilisation ! « Tu es un mauvais fils », « Une fille indigne »… Ne rentrez plus dans ce jeu malsain. Votre mère est responsable de ses propres émotions, pas vous. Restez ferme sur vos positions. Vous avez le droit de vous protéger.

Réduire les contacts si nécessaire pour se protéger

Si malgré vos tentatives votre mère continue son comportement toxique, vous avez le droit de prendre vos distances, temporairement ou durablement. Votre bien-être doit être la priorité. Vous n’avez pas à subir des abus émotionnels sous prétexte qu’il s’agit de votre mère. Diminuez la fréquence des visites et des appels si nécessaire. Vous n’avez pas à culpabiliser de prendre soin de vous !

S’entourer de personnes positives

Pour contrebalancer l’influence négative de votre mère, entourez-vous de personnes bienveillantes qui croient en vous et vous encouragent. Amis, conjoint, collègues inspirants… Construisez un cercle vertueux vous apportant le soutien émotionnel dont vous avez manqué. Vous apprendrez ainsi à recevoir de l’amour et à vous voir sous un jour positif.

4. Guérir ses blessures d’enfant et renforcer son estime de soi

Reparentage intérieur : apprendre à prendre soin de soi-même

Pour compenser les manques affectifs de votre enfance, devenez vous-même le parent bienveillant dont vous aviez besoin. On appelle cela le reparentage intérieur. Parlez à votre enfant intérieur blessé, réconfortez-le, encouragez-le, comme vous l’auriez souhaité de la part de votre mère. Des exercices simples comme s’écrire une lettre de soutien peuvent faire des merveilles.

Déconstruire les fausses croyances héritées des critiques maternelles

« Je ne vaux rien », « Je ne mérite pas d’être aimé·e »… Mettez sur papier toutes les croyances limitantes héritées des paroles de votre mère. Puis, réfutez-les une à une, arguments à l’appui. Petit à petit, vous remplacerez cette voix intérieure négative par des pensées plus constructives sur vous-même.

Développer sa confiance et sa valorisation de soi au quotidien

Enfin, cultivez votre estime de vous au quotidien. Focalisez-vous sur vos réussites et vos qualités plutôt que sur vos erreurs. Fixez-vous des objectifs inspirants et félicitez-vous à chaque étape. Pratiquez l’auto-compassion en vous parlant comme à un·e ami·e bienveillant·e. Votre confiance en vous grandira et les critiques maternelles auront de moins en moins d’impact.

5. Envisager une thérapie et libérer son plein potentiel

Thérapie individuelle pour guérir de son enfance

Faire ce chemin seul·e est difficile. Pour vous accompagner dans la guérison de vos blessures d’enfance, n’hésitez pas à entamer une psychothérapie. Un suivi régulier vous aidera à vous défaire de vos schémas familiaux toxiques pour devenir la meilleure version de vous-même.

Thérapie familiale pour communiquer autrement avec sa mère (si elle est ouverte)

Enfermées dans le conflit, les familles ont souvent du mal à communiquer. Si votre mère est disposée à faire des efforts, une thérapie familiale peut vous aider à recréer un dialogue apaisé et à poser des limites saines. Un tiers bienveillant et neutre sera précieux pour démêler les non-dits et les souffrances de chacun.

Groupes de parole pour partager avec des pairs

Se sentir compris·e est essentiel pour guérir. Rejoindre un groupe de parole pour « enfants adultes de parents toxiques » vous montrera que vous n’êtes pas seul·e. Partager votre vécu avec des pairs brisera votre sentiment d’isolement et de honte. Vous apprendrez de l’expérience des autres et tisserez des liens forts.

Avec de la patience et du travail sur vous, vous pouvez vous libérer de la souffrance infligée par une mère dévalorisante. Croyez en vos ressources intérieures. Osez demander de l’aide à des professionnels et à vos proches. Petit à petit, les blessures se refermeront et vous vous épanouirez enfin. En prenant soin de vous, en apprenant à vous aimer, vous deviendrez le parent attentionné et encourageant que vous auriez aimé avoir. Cette résilience est le plus beau cadeau que vous puissiez offrir à vos propres enfants. Alors lancez-vous sur ce chemin de guérison, une étape après l’autre !

Auteur
Laurent
Depuis 10 ans, je me consacre au Web Marketing. En 1995, à l'aube de l'ère numérique, j'ai débuté ma carrière en travaillant au sein d'un rectorat et d'un Centre Régional de Documentation Pédagogique, marquant mes premiers pas dans le monde du web. Détenteur d'une licence en mathématiques pures, mon parcours académique et professionnel se conjugue à mon rôle de père de deux enfants. Ces expériences m'offrent une vision unique sur les sujets d'éducation, de loisirs et de famille.